- voici la charte de vie de nounou pour les parents, avec les années et l'expérience je me rend bien compte que si c'est pas clair dès le départ ca peut poser problème par la suite !!
- vous pouvez télécharger la fiche au format A4 ICI : link
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http://6loupiots.free.fr/page13/page15/files/nouveau%20guide%20parents%20.pdf link
Focus Dès la naissance, le comportement alimentaire se met en place et les parents accompagnent l’enfant tout au long des étapes qu’il franchit. Cela est loin d’être toujours évident, particulièrement quand l’enfant vit avec un seul de ses parents, situation pourtant de plus en plus fréquente. La plupart du temps, la monoparentalité n’est pas voulue d’emblée, mais reste liée à la séparation d’un couple. Le parent seul avec l’enfant doit alors assumer tous les rôles, ce qui pose des problèmes de limites et a des répercussions.
Les premiers liens parents/bébé s’organisent autour de l’alimentation, vitale pour le bébé (le “stade oral” selon Freud) : il ingère les aliments. Dès la salle de travail, le bébé tète avidement le sein qu’il trouve grâce à ses réflexes archaïques et ravit ainsi ses parents. Mais se nourrir va bien au-delà du simple plaisir lié à la satiété : l’instinct d’autoconservation qui pousse le bébé à se nourrir, et ses parents à l’aider à le faire dans de bonnes conditions, sert de base à l’intégration d’un ensemble de plaisirs présents dans la relation mère/père/bébé lors de l’alimentation (le bébé “introjecte” des bons vécus).
Pour Freud, ce plaisir reste centré par la zone orale, la bouche, organe que le bébé explore en dehors même des expériences d’alimentation. Dès le ventre maternel, il tète, puis il s’approprie le sein ou le biberon, cherche à les contrôler, à les maîtriser et à reproduire seul, entre les tétées, les sensations agréables vécues grâce à eux. Quand l’enfant suce son pouce, par hasard, se déclenchent en lui des sensations intéressantes : sucer quelque chose et ressentir, en même temps, dans son corps des sensations au niveau d’un doigt dont le bébé n’a pas encore conscience qu’il lui appartient. Un lien évident s’établit entre les plaisirs alimentaires et tous ceux qui en dérivent, liés à la connaissance du corps, puis à la connaissance du monde. Or le bébé doit avoir une sécurité assez fortement ancrée en lui pour s’accorder la liberté de découvrir le monde : les premiers échanges centrés sur l’alimentation restent bien ses références.
Quand les parents se séparent très tôt, ou que le couple n’existe pas (bébé né “sans père”), la mère (la monoparentalité est presque toujours “maternelle”) se retrouve dans une situation difficile. La période de sollicitude maternelle primaire, fondement incontestable de la mise en place de cette sécurité de base, peut être vécue inconfortablement par elle, du fait de l’absence de tiers paternel.
Elle risque alors de survaloriser l’alimentation, moment fusionnel d’échange non conflictuel avec son bébé, ne nécessitant pas de tiers : elle lui donne alors l’impression que seul l’échange lié au biberon ou à la tétée est complet, ce qui peut amener le bébé à surinvestir la nourriture ; parfois, elle répond systématiquement aux sollicitations pourtant diverses de son bébé par des gestes alimentaires, ce qui renforce encore ce type de fonctionnement chez le bébé, compliquant chez lui l’accès à un vécu clair de satiété.
Parfois, au contraire, la mère se trouve en difficulté quand elle nourrit son bébé, parce qu’elle se déprime et sent un manque, même dans ces moments idéalisés : le bébé peut alors se déprimer lui même et développer un côté “insatiable” ou au contraire anorexique, en réaction à la mauvaise qualité des interactions que sa mère lui propose lors de son nourrissage.
ADOPTION ET PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE (PMA) Dans ces situations, la filiation symbolique prime sur la filiation biologique (sauf en cas de PMA sans donneur extérieur au couple) : dans l’adoption, les deux parents sont en quelque sorte “à égalité” ; dans le cas des inséminations avec donneur, une dissymétrie existe. Cependant, la famille reste “banale”, puisque les parents élèvent ensemble cet enfant “précieux”, si longtemps désiré. Ces familles mettent en place des règles, sans doute héritières de chacune des histoires des parents, qui s’entrecroisent, pas à pas, au rythme du développement de leur enfant.
En cas d’adoption tardive, les choses se compliquent parfois, car des étapes ont été déjà largement parcourues par l’enfant, mais les parents sont aussi “à égalité” dans leur connaissance ou leur méconnaissance de son passé.
Sur le plan alimentaire, les problématiques restent assez semblables à celle des familles “banales”, en dehors de deux situations :
Références bibliographiques :
Peu à peu, le bébé grandit et la mère peut sentir qu’il dispose de ressources personnelles lui permettant de s’éloigner un peu d’elle. C’est la période de “mère suffisamment bonne” : la maman, redevenue femme, réinvestit le monde extérieur loin de son bébé. Il reste son centre d’intérêt principal, mais elle retrouve aussi d’autres préoccupations. Elle commence à pouvoir frustrer son bébé, en adaptant à chaque seconde la nature et la durée de la frustration aux possibilités de celui-ci.
Ainsi, peu à peu, le bébé découvre des limites et apprend à se contenir, à penser pour lui-même et à se ressourcer en lui même, tout en sachant se faire reconnaître quand il a vraiment besoin de quelque chose.
Sur le plan alimentaire, les parents cherchent à réguler les temps de nourrissage, ne donnant plus accès au sein ou au biberon à volonté, à tout moment. Ainsi, en s’alimentant, le bébé apprend qu’il ne peut vivre selon le principe de plaisir mais doit intégrer le principe de réalité, ce qui est très positif pour lui et sa socialisation future.
En cas de monoparentalité précoce, la solitude, voire la véritable dépression maternelle, peuvent bloquer l’accès à la phase de “mère suffisamment bonne” et empêcher le bébé de prendre conscience des premières limites, notamment alimentaires (poursuite d’une alimentation “à la carte” etc.).
A partir du deuxième semestre, le bébé développe ses capacités motrices, accédant à une nouvelle liberté (s’éloigner ou pas de ceux qu’il aime). Pour se rassurer, il s’approprie progressivement un “doudou”, qu’il ne manque pas de mâcher et de mordiller, aussi bien pour retrouver les sensations des tétées passées, que pour le maîtriser, se l’approprier et retrouver, en le reniflant, l’odeur de son propre corps mêlée à celle du corps de sa mère.
Ainsi cet objet mastiqué, transformé, attaqué, câliné, lui permet de mieux s’endormir, de mieux se séparer. Traverser ces stades pour supporter la frustration est un apprentissage difficile, d’autant plus en cas de monoparentalité précoce.
Autour de 18 mois / 2 ans, le bébé marche, commence à dire ses premiers mots, et acquiert progressivement la propreté.
Cette période correspond aussi à une entrée dans la véritable éducation alimentaire.
L’alimentation se diversifie, l’enfant commence à vouloir manger seul et il doit s’approprier toutes les “convenances” de la table, des repas partagés, et acquérir en même temps de l’agilité dans l’utilisation des couverts. Il doit goûter de nouveaux aliments, même s’ils ne correspondent pas à ses goûts (très tournés encore vers le sucré). On lui propose des morceaux plus gros : il doit mâcher de plus en plus, des consistances différentes. Au même moment, il commence à dire “non”, cherchant à devenir sujet, à s’opposer aux adultes, tout en acceptant globalement leurs demandes.
Les parents doivent être forts pour maintenir le cap, ne pas “craquer” lorsque l’enfant s’oppose, notamment sur le plan alimentaire, car cette “résistance” parentale est essentielle pour la suite du développement.
Bien sûr, il n’existe pas de recette absolue : l’éducation alimentaire, comme l’éducation en général, dépend de chaque parent, de son style de parentalité, de son histoire et du lien qu’il entretient lui-même avec la nourriture (source de plaisir, de convivialité, de danger, voire même de sensations négatives).
Pour bien se développer sur un plan alimentaire, l’enfant doit avant tout sentir qu’un juste équilibre est possible. Manger un bonbon n’est pas un crime : en manger une boîte est sans doute plus nocif, car cela dévalorise l’acte, ne donne pas forcément plus de goût aux choses, et tient plus du remplissage que d’une vraie dégustation.
Aucun aliment ne doit être diabolisé mais, au contraire, il est important de montrer aux enfants que chaque aliment à son intérêt, son importance, sur le plan de la santé comme sur le plan du goût.
Bien sûr, chacun a des goûts différents, et il est intéressant de cuisiner ensemble, pour justement apprendre à manier les mélanges de saveurs et partager ensuite à table les plats confectionnés en commun.
L’alimentation devient ainsi un acte de convivialité, d’amour, d’amitié, et aussi de créativité, tout en restant en lien avec l’histoire de chacun : transmettre les recettes de son enfance inscrit l’enfant dans la famille, sans doute plus que beaucoup d’autres actes.
En cas de monoparentalité, toute cette période se révèle particulièrement éprouvante pour le parent, seul à poser et tenir de multiples interdits. Il est souvent épuisé, voire déprimé, sans aucun relais possible pour lui. Le médecin doit donc rester particulièrement attentif, à cet âge, à la qualité des interactions autour de la nourriture (mise en place d’une trop grande opposition, de sélections alimentaires, de mouvements anorexiques ou au contraire hyperphagiques, etc.). Cette qualité témoigne de la qualité plus générale des échanges et de celle de l’intégration des limites, essentielle pour l’avenir de l’enfant dans bien des domaines.
Parfois, le parent a tellement peur d’être dépassé par les évènements qu’il devient trop rigide (obsessionnalisation de la nourriture, de crainte d’une obésité, etc.).
Il faut l’aider à relativiser et à assouplir ses messages, sans pour cela les oublier.
Le médecin de famille et le pédiatre doivent être conscients que la monoparentalité accentue souvent les difficultés du parent à accompagner et guider, seul, le développement de l’enfant, particulièrement dans le domaine alimentaire, et ce dès le plus jeune âge. Ils sont donc les interlocuteurs privilégiés auxquels le parent peut poser des questions, demander un soutien. Ils doivent donc rester particulièrement attentifs à la qualité des échanges autour de la nourriture, et proposer une guidance régulière et des soutiens adaptés s’ils repèrent une souffrance parentale.
PARENTS SÉPARÉS, FAMILLE RECOMPOSÉE |
De “nouvelles familles” se fabriquent dans une “société des démariages” (selon les régions en France, un couple sur deux ou un couple sur trois divorce). Quand des parents “recomposent”, ils peuvent le faire chacun en même temps ou de façon non concomitante. L’enfant peut donc se retrouver avec deux “nouvelles familles” comparables ou différentes (une en monoparentalité par exemple), ce qui bien entendu influence sa façon de vivre, particulièrement en cas de garde alternée. L’originalité des liens parentaux dans une famille recomposée provient du fait que le parent biologique et le beau-parent n’ont pas souhaité ensemble les enfants qui vivent au foyer. La parentalité reste asymétrique : le statut des parents biologiques est différent de celui des beaux-parents, car ces derniers découvrent des enfants qu’ils ne connaissent pas. Les enfants qui ont vécu dans des familles différentes n’ont pas la même histoire ni les même références aux règles et aux mythes familiaux, et peuvent être choqués, voire blessés par une intervention qui “casse” leurs valeurs, ce qui est particulièrement fréquent dans le domaine alimentaire.
Peu à peu, dans la nouvelle famille doivent se tisser les règles d’une nouvelle entité, d’un nouveau groupe, dont tous les participants doivent apprendre à véritablement se rencontrer. Ces micro-règles varient selon l’âge des enfants, leur place dans la fratrie. Elles se déclinent avec autant d’individualités que de familles, ainsi que dans tous les domaines de la vie quotidienne, particulièrement l’alimentation qui garde une place centrale dans la vie familiale. Référence bibliographique :
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voilà un lien avec une vidéo d'accouchement en 3D ici " link "
Selon l'âge de votre enfant :
Rappel : ces données ne sont que des indications, des repères. article du site " http://www.issy.com/index.php/fr/parents/petite_enfance/l_alimentation_du_tout_petit/la_diversification_alimentaire
Alors que l'étude du sommeil est une science jeune, nous savons qu'un bon sommeil est très couramment un gage de bonne santé.
Il permet aux enfants de grandir notamment grâce à la sécrétion des hormones de croissance mais aussi de stimuler les défenses immunitaires, de régénérer les tissus, de récupérer physiquement et psychiquement ...Le sommeil occupe environ un tiers de notre temps. A 60 ans, l’équivalent de 20 ans seront passés à dormir.
Perte de temps ou nécessité ? Le sommeil est primordial pour notre santé. Dés le début de la vie, il favorise la croissance de l’enfant et le développement de son cerveau. Aussi, tout au long de notre existence, il nous accompagne notamment pour assurer un rôle de récupération physique et psychique.
Afin de mieux comprendre le sommeil, il faut savoir qu’il est composé de deux cycles essentiels : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Chaque type de sommeil a sa spécificité.La structure du sommeil évolue avec l’âge. Ainsi, le sommeil de l’enfant ne sera pas le même que celui de la personne âgée. L’enfant passera notamment davantage de temps que l’adulte en phase de sommeil paradoxal pour satisfaire le besoin de maturation du système nerveux.
Le sommeil est un des besoins fondamentaux de tout être humain. Chez l’enfant il est garant de son bon développement. Dès les premiers mois, le sommeil va permettre à votre bébé de développer certaines fonctions, quelles soient mentales, physiques, psychologiques ou immunitaires, le sommeil va favoriser la mémorisation et l’apprentissage, développer sa taille, son poids et son immunité.
A la sortie de la maternité , c’est l’anarchie. Le sommeil est agité. L’enfant n’a pas encore trouvé son rythme. Durant cette période, l’enfant dort beaucoup, et ce n’est que vers la fin du premier mois qu’apparaît une périodicité jour-nuit. L’enfant peut alors dormir six heures consécutives la nuit,, les éveils journaliers se font plus longs. Progressivement l’enfant dort neuf heures la nuit vers l’âge de trois mois et douze heures entre six mois et un an. L’alternance du rythme du jour et de la nuit, du respect de la luminosité dans la journée, de la régularité des repas, des moments de jeux, de promenade, d’échanges avec l’entourage, les rituels du coucher, vont aider le nourrisson à installer et à synchroniser tous ces rythmes, à acquérir un sommeil nocturne stable.
L’enfant de six mois à quatre ans réduit peu à peu son temps de sommeil durant la journée. Il passe de trois à quatre siestes dans la journée vers six mois à deux vers douze mois, puis à une seule vers dix huit mois. L’enfant dort en moyenne quinze heures vers six mois et ne diminuera cette quantité globale de sommeil que très lentement. La période de six mois à quatre ans est aussi celle où l’on peut être confronté à des difficultés du coucher. L’enfant, devient conscient de lui-même et de son environnement . Il peut alors redouter la séparation, tester son entourage, chercher ses limites. Il peut aussi avoir peur, parfois, de s’abandonner au sommeil qui représente la possibilité de mauvais rêves, cauchemars. Les éveils peuvent être longs, surtout vers l’âge de sept/ huit mois. L’enfant reste calme dans son lit, les yeux ouverts, joue avec son doudou ou sa couverture, puis se rendort. Ces éveils nocturnes sont une composante normale du sommeil de cet âge-là.
Le temps de sommeil total au cours de cette période diminue. La durée totale de sommeil
par 24 heures devient inférieure à 12 heures. Cette réduction est presque entièrement liée à la disparition de la sieste. Après l’age de six ans, elle est davantage liée à un retard progressif de l’heure du coucher, le lever pour des impératifs scolaires restant fixe. A partir de quatre/ six ans, au moment de la disparition de la sieste, ce sommeil va devenir très profond au cours de la première partie de la nuit.
Le sommeil varie en fonction de l’age et de l’environnement. Les rythmes de l’enfant évoluent. Votre enfant a besoin de régularité, de sécurité et de tendresse afin de favoriser la mise en place de son rythme de sommeil. Faites lui et faites vous confiance et n’hésitez jamais à demander conseil ou à consulter.
Nathalie Lebreton : psychologue clinicienne (Université Lyon II) article du blog " au clair de la lune.fr " ici " link "
Le «doudou» appelé objet transitionnel (D. Winnicott) est défini comme un objet auquel le nourrisson est particulièrement attaché. Cet objet particulier va permettre à l’enfant de supporter l’angoisse de séparation d’avec sa mère. C’est ce qu’on appelle un objet de substitution.
Dans les années 50, D. WINNICOTT, pédiatre et psychanalyste britannique, découvre que l’enfant utilise un objet défini comme « transitionnel » pour se séparer de sa mère, sa présence est fondamentale dans le développement psychologique, cognitif et intellectuel de l’enfant. Sa présence assure le bon développement de l’enfant.
Lors de ses premiers mois, votre bébé vit dans l’idée que la mère est un prolongement de lui-même, le doudou, substitut maternel présente un effet apaisant. Ce lien avec le doudou s’établit au moment où la mère, retourne à ses occupations et ne répond plus de manière systématique à toutes les demandes de l’enfant. Le doudou a alors pour fonction de faire la transition entre le monde extérieur et l’enfant, c’est un lien symbolique entre la mère et l’extérieur.D’après des études comportementales et de psychologie, l’objet transitionnel apparaît entre quatre et six mois, au moment du sevrage mais il accompagne l’enfant bien après celui-ci. Il est le premier objet investi n’appartenant pas au corps de l’enfant il est une première voie vers l’autonomie.
En moyenne, l’enfant reste très attaché à son doudou jusqu’à l’âge de 6 ans. Après quoi, il est capable de gérer
seul le manque et la frustration. Il désinvestit l’objet affectivement au profit de nouvelles relations avec le monde extérieur (familier ou étranger). L’objet désincarné devient alors un formidable support de développement de l’imagination, et un outil pédagogique comme le montrent de nombreux ouvrages jeunesse qui mettent en scène des doudous dans les situations de la vie quotidienne. A travers ces histoires, les enfants apprennent à adapter leurs réactions aux situations du quotidien.
Dès l’âge de 4 ans, l’enfant pourra néanmoins apprendre à se détacher de son doudou. Pour l’aider, les adultes doivent poser des limites. Pas de doudou à table, passage en machine obligatoire tous les 15 jours par exemple. Petit à petit, l’enfant supportera son absence et ne le réclamera plus qu’à l’heure du coucher. En revanche, l’adulte ne devra jamais utiliser le doudou à des fins punitives en le menaçant de lui confisquer par exemple. Il a pour lui une fonction sécurisante et rassurante. L’en démunir reviendrait à renforcer ses peurs et son mal-être.
Première expression d’un désir d’autonomisation, le doudou revêt une importance capitale dans la construction de la personnalité de l’enfant.
Loin d’être un simple jouet, le doudou participe au développement psychique et intellectuel de l’enfant. Il lui permet de trouver les ressources nécessaires à la gestion du manque et de la frustration. Il est donc un allié… à ne pas négliger !
Quoi qu’il en soit l’important reste le sentiment de sécurité que procure le doudou à l’enfant et bien souvent aux parents …
Nathalie Lebreton : psychologue clinicienne (Université Lyon II) article du blog " au clair de la lune.fr " ici " link "