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  • : Le blog de nounoucoindespetits
  • : assistante maternelle depuis 2009 je partage sur ce blog mes idées, les activités avec les petites mains qui partagent notre vie. bonne visite.
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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 09:38

vg-bebe-peinture   964d6b53d9e3a05a00724f3c6f28c3d5de282b79          Favorisant le développement sensoriel et moteur, la peinture est aussi source de relation sociale.                                         


Le développement sensoriel

Développement de l'ouïe (bruits des papiers, de la peinture remuée ou posée sur le papier),

de l'odorat (odeur de la peinture),

du toucher (l'enfant utilise les mains, les doigts, les pieds... il découvre son corps),

de la vue (couleurs lumineuses ou non, formes et figures, plan de peinture vertical ou horizontal...)

et du goût (les enfants goûtent d'eux-même la peinture, choisie pour être non toxique).

Le développement moteur

L'enfant affine la préhension par l'utilisation de divers ustensiles (pinceau, brosse, rouleau...) Il dissocie ses doigts par la trace de la main, puis avec un seul doigt. Il coordonne ses mouvements par la manière de tenir le pot d'une main et le pinceau de l'autre.

L'enfant précise ses gestes : dans un premier temps l'ensemble du corps accompagne la main, puis le geste s'affine et seule la main et le poignet travaillent.

La peinture : premiers pas vers l'écriture ; maîtrise du mouvement ; contrôles de la direction ; ébauche du graphisme ...                                                                                                                                                 

La relation sociale 

Faire de la peinture, c'est surtout manipuler. Nous retrouvons donc de nombreux points communs avec la manipulation de matières molles.

Peindre, c'est également une manière de s'exprimer, par le choix des couleurs, par le geste, par la réticence, par l'espace qu'il occupe sur la feuille, la petite histoire qui accompagne le dessin. Il extériorise des sentiments, des pulsions, voire des fantasmes.

Exemple : un enfant roule une voiture dans la peinture, puis sur une grande feuille. L'enfant, en peignant, se voit conduire. Il nous emmène à la mer !

Au départ, la trace de l'enfant laissée sur la feuille est due au hasard. Pour lui, c'est magique !Progressivement, il va réaliser qu'il est l'acteur et donc aura envie de recommencer, de reproduire le geste.

Peindre, c'est apprendre à partager : partager les pots de peinture, partager parfois la feuille de papier.                                                                                                                                                                                   


Importance de l'adulte qui encadre dans un atelier

Le cadre d'accueil de l'enfant doit être ouvert pour que chacun s'exprime en fonction de son histoire sociale. Cette rencontre doit être une relation authentique du partage de plaisir et d'émotion dans le respect scrupuleux de la liberté de l'enfant.

L'adulte est garant de la mise en place des limites et bien-être de l'enfant dans l'atelier de peinture.

L'adulte doit respecter le caractère de l'enfant et le laisser aller à son rythme lent ou rapide. Il doit aussi le laisser découvrir.

Dans ce lieu approprié prêt à recevoir le petit groupe, l'adulte pourra proposer différentes techniques qu'il aura auparavant expérimentées lui-même.

Tout comme il présentera les nouveaux ustensiles : éponges, rouleau, bouchon, brosse. Il répétera les consignes.

L'adulte peut proposer les couleurs primaires et progressivement amener de nouvelles couleurs.

L'adulte veillera à ce que l'enfant soit habillé avec des vêtements qui ne risquent rien pour éviter de dire à l'enfant de faire attention à lui ou à l'autre.

L'adulte facilite la prise de contact avec la peinture : dédramatiser le contact du toucher (qui salit), bien expliquer que cela se lave (avoir des chiffons pour essuyer si cela gêne).

Encourager et rassurer l'enfant qui prendra du plaisir. S'il ne veut pas, ne pas forcer : proposer des crayons ou le laisser observer les autres. En général, si on agit avec de la patience, l'enfant trouvera du plaisir. Il faut parfois plusieurs séances.

L'importance de l'échange parent-enfant

Les parents ne doivent pas être mis à l'écart car le rapport parent-enfant est très important : il faut leur donner la place qui leur est due par le dialogue de l'activité vécue par l'enfant.

Faire parler l'enfant, par l'intermédiaire de la création, de l'instant vécu, tout en respectant le désir de l'enfant qui veut (ou pas) raconter.

Les oeuvres plastiques sont des médiateurs privilégiés de l'échange avec les adultes, l'enfant et les parents.

Les adultes et les parents doivent oeuvrer ensemble pour le plus grand bénéfice de l'activité.                              La couleur

 
La couleur est une longue histoire. Autrefois les peintres utilisaient des pigments et fabriquaient leurs peintures. Actuellement, les couleurs se trouvent toutes prêtes, produits de synthèses chimiques.

Pour les enfants, il y a une gouache toute prête et en poudre (plus facile à conserver, mais le dosage de l'eau est plus difficile). On classe généralement les couleurs selon qu'elles sont froides (exemple, le bleu) ou chaude (exemple, le rouge).

La couleur semble être codifiée par la culture, d'après M. Busotin dans la "Signification des couleurs". Par exemple le jaune et rouge représentent le cirque, le noir représente l'hiver, le jaune représente la terre etc.

Eugène Chevreul, chimiste français (1786-1889) par l'intermédiaire du cercle chromatique, a inventé la théorie des couleurs :

La couleur primaire : jaune, bleu, rouge

La couleur secondaire :
jaune + bleu = vert
bleu + rouge = violet
rouge + jaune = orange
toutes les couleurs réunies = noir
le blanc, c'est l'absence de couleur.

Souvent, l'enfant fabrique des couleurs. Il trouve sa couleur particulière. Lui suggérer ses premières expériences sur une autre feuille que son dessin, comme une palette.

Il découvrira mieux les différentes nuances possibles. C'est souvent par l'expérience que les artistes apprennent à maîtriser les couleurs, les harmonies et les mélanges.

Comme les enfants, les peintres découvrent sans cesse de nouvelles couleurs qui constituent un moyen d'expression personnel.                                                                                                                                  La consistance

La peinture peut être liquide ou épaisse. On peut y ajouter :

- du produit vaisselle (peinture plus lisse)
- de la poudre à laver (lessive) (peinture plus rugueuse)
- de la colle blanche liquide (peinture plus épaisse, mais qui glisse)
- des paillettes (plus joli)
- du sable (peinture épaisse et rugueuse)

Les ustensiles

On peut utiliser des pinceaux, brosses, bouchons, chiffons, éponges, pochoirs, voitures, rouleaux, ... avec la main entière ou le bout du doigt, avec les pieds...

D'autres objets que la peinture peuvent être utilisés : les pastels craies de couleur (sec ou gras), les crayons, les feutres, les encres (avec un pinceau).

Les techniques de peinture

Choisir un papier différent
- mat, rugueux ou lisse
- mouillé, sec ou froissé
- papier blanc ou de couleur

Technique du souffle : 
souffler sur la peinture avec une paille

Technique de la bruine : 
une brosse frottée sur une passoire

Technique avec une bille : 
dans une boîte à chaussure, mettre une feuille de papier et faire rouler la bille.

Technique avec essoreuse à salade :
mettre une feuille de papier dans le fond de l'essoreuse, de la peinture et tourner !

Technique du monotype :
avec une plaque de verre ou de plastique : peindre la plaque, faire un dessin avec un stylo, poser une feuille dessus, soulever... le dessin est reproduit sur la feuille.                                                                                     - article du site " http://www.issy.com/index.php/fr/parents/petite_enfance/eveil_a_la_peinture/les_techniques_de_peinture "

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 09:29

arreter-biberon-410.jpgSelon l'âge de votre enfant :

  • 3 mois : Lait 1er âge uniquement
  • 4 mois : introduction des farines sans gluten (2 càc de bouillie fluide sans sucre par jour)
    introduction des légumes cuits ou fruits cuits (1 càc à 1 càs en purée).
  • 6 mois : Lait 2ème âge
    Introduction de la pomme de terre comme liant dans les légumes
    Introduction des yahourts, petits suisses, fromages blanc natures
    Viandes : 10 g ou 1/2 jaune d'oeuf dur
    Possibilité d'introduire les matières grasses (1 noisette de beurre dans la purée) et le fromage fondu (10g)
  • 8 mois : farine avec gluten (bouillie plus épaisse, matin ou soir)
    Introduction des fruits crus, bien mûrs, mixés, râpés puis écrasés
    Introduction des petites pâtes en remplacement de la purée de pommes de terre
    Tous les fromages (10-15g)
  • 9-12 mois : Lait 2ème âge (au moins 500 ml)
    Légumes cuits et grumeleux, 1 càc puis jusqu'à 180g / repas
    Fruits écrasés ou râpés ou en fines lamelles
    Viandes ou poissons : 20g ou 1/2 jaune d'oeuf
    Pain ou biscuit : pas plus de 2 par jour
  • 12-24 mois : lait de croissance ou lait entier
    Légumes : 180g à 200g par repas en tout petits morceaux
    Pommes de terre : 150 à 180 g à l'un des deux repas
    Fruits : 100g par jour
    Viandes ou poissons : 25 à 30g ou 1 oeuf
    Charcuterie : en très petites quantités, maximum 1 fois par semaine
    Une tranche de pain (ou biscuit) à chaque repas et au goûter
  • 24 mois - 3 ans : lait de croissance ou lait entier
    Légumes en morceaux
    Fruits : 150g à 200g par jour
    Viandes ou poissons : 30 à 50g maximum ou 1 oeuf
    Matières grasses : 10 à 15g de beurre par jour et 2 càc d'huile d'assaisonnement
    Fromages : 20 à 25g par jour

Rappel : ces données ne sont que des indications, des repères.                                                                         article du site " http://www.issy.com/index.php/fr/parents/petite_enfance/l_alimentation_du_tout_petit/la_diversification_alimentaire

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 09:05

apple-pomme-pate-a-modeler_588.jpg   pate-a-modeler-1.jpg                     Dans le développement du jeune enfant, la découverte des matières, des formes et des couleurs est une des étapes fondamentales.                                                                                                                                                                                                   Pourquoi manipuler ?

De nombreux ateliers sont proposés au sein de la crèche pour permettre aux enfants de se familiariser avec différents objets et matières (pâte à sel, pâte à modeler, peinture à doigt, graines et pâtes, jeux d'eau, etc.)

Les pâtes à sel ou à modeler offre à l'enfant des sensations particulières. Il peut créer des formes, arrondir, applatir, déchirer, faire des petits morceaux ou au contraire rassembler.

Les jeux d'eau, et les manipulations de graines et de pâtes lui permettent de vider et de remplir. Ces ateliers apportent aussi une précision des gestes, l'enfant essayant de remplir les différents ustensiles que nous lui proposons (grands pots, bouteilles, verres, etc.)

Derrière ce jeu, qui est un véritable travail pour l'enfant, se dessine l'acquisition d'une motricité plus fine, mais aussi l'intégration des limites et des règles (jouer sur un tapis et non à côté, mettre dans la bassine ou à côté, etc.), le tout dans un cadre exclusivement ludique.                                                                                                           ( article du site " http://www.issy.com/index.php/fr/parents/petite_enfance/eveil_a_la_manipulation " )

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 17:08

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Le sommeil joue un rôle essentiel sur le bon fonctionnement de notre organisme.

Alors que l'étude du sommeil est une science jeune, nous savons qu'un bon sommeil est très couramment un gage de bonne santé.

Il permet aux enfants de grandir notamment grâce à la sécrétion des hormones de croissance mais aussi de stimuler les défenses immunitaires, de régénérer les tissus, de récupérer physiquement et psychiquement ...Le sommeil occupe environ un tiers de notre temps. A 60 ans, l’équivalent de 20 ans seront passés à dormir.


Perte de temps ou nécessité ? Le sommeil est primordial pour notre santé. Dés le début de la vie, il favorise la croissance de l’enfant et le développement de son cerveau. Aussi, tout au long de notre existence, il nous accompagne notamment pour assurer un rôle de récupération physique et psychique.


Afin de mieux comprendre le sommeil, il faut savoir qu’il est composé de deux cycles essentiels : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Chaque type de sommeil a sa spécificité.La structure du sommeil évolue avec l’âge. Ainsi, le sommeil de l’enfant ne sera pas le même que celui de la personne âgée. L’enfant passera notamment davantage de temps que l’adulte en phase de sommeil paradoxal pour satisfaire le besoin de maturation du système nerveux.

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 16:59

Le sommeil est un des besoins fondamentaux de tout être humain. Chez l’enfant il est garant de son bon développement. Dès les premiers mois, le sommeil va permettre à votre bébé de développer certaines fonctions, quelles soient mentales, physiques, psychologiques ou immunitaires, le sommeil va favoriser la mémorisation et l’apprentissage, développer sa taille, son poids et son immunité.

Le sommeil du bébé de un à six mois :

Le sommeil de l'enfant

Le sommeil de l'enfant : explications ...

A la sortie de la maternité , c’est  l’anarchie. Le sommeil est agité. L’enfant n’a pas encore trouvé son rythme. Durant cette période, l’enfant dort beaucoup, et ce n’est que vers  la fin du premier mois qu’apparaît une périodicité jour-nuit. L’enfant peut alors dormir six heures  consécutives la nuit,, les éveils journaliers se font plus longs. Progressivement l’enfant dort neuf heures la nuit vers l’âge de trois mois et douze heures entre six mois et un an.  L’alternance du rythme du jour et de la nuit, du respect de la luminosité dans la journée, de la régularité des repas, des moments de jeux, de promenade, d’échanges avec l’entourage, les rituels du coucher, vont aider le nourrisson à installer et à synchroniser tous ces rythmes, à acquérir un sommeil nocturne stable.

Le sommeil de l’enfant six mois à quatre ans

L’enfant de six mois à quatre ans réduit peu à peu son temps de sommeil durant la journée. Il passe de trois à quatre siestes dans la journée vers six mois à deux vers douze mois, puis à une seule vers dix huit mois. L’enfant dort en moyenne quinze heures vers six mois et ne diminuera cette quantité globale de sommeil que très lentement. La période de six mois à quatre ans est aussi celle où l’on peut être confronté à des difficultés du coucher. L’enfant, devient conscient de lui-même et de son environnement . Il peut alors redouter la séparation, tester son entourage, chercher ses limites. Il peut aussi avoir peur, parfois, de s’abandonner au sommeil qui représente la possibilité de mauvais rêves, cauchemars. Les éveils peuvent être longs, surtout vers l’âge de sept/ huit mois. L’enfant reste calme dans son lit, les yeux ouverts, joue avec son doudou ou sa couverture, puis se rendort. Ces éveils nocturnes sont une composante normale du sommeil de cet âge-là.

Le sommeil de l’enfant de quatre à six ans

Le temps de sommeil total au cours de cette période diminue. La durée totale de sommeil

L'importance du sommeil

L'importance du sommeil

par 24 heures devient inférieure à 12 heures. Cette réduction est presque entièrement liée à la disparition de la sieste. Après l’age de six ans, elle est davantage liée à un retard progressif de l’heure du coucher, le lever pour des impératifs scolaires restant fixe. A partir de quatre/ six ans, au moment de la disparition de la sieste, ce sommeil va devenir très profond au cours de la première partie de la nuit.

Quelques règles essentielles pour le sommeil de votre enfant
  • Lui permettre de différencier le jour de la nuit :
  • Ne pas laisser dormir le bébé complètement dans le noir ou le silence la journée pour l’aider à différencier le jour de la nuit. Il faudra donc réduire la lumière la nuit,  lui donner ses tétées en silence dans une semi obscurité et ne pas le solliciter pour des jeux ou des câlins.
  • Créer un environnement calme et rassurant dans sa chambre
  • Lui laisser le temps de s’endormir en n’étant pas trop pressé, en le laissant aller à son rythme. Un bébé a besoin de temps pour se détendre et s’endormir. Le rassurer en lui donnant son doudou ou en le laissant regarder son mobile, écouter une berceuse.
  • Instituer des rituels qui le rassureront et lui permettront de bien s’endormir :
  • Le rituel du coucher sert à prévenir votre enfant que l’heure du coucher est arrivée. Il s’agit surtout de le rassurer et le préparer au sommeil en l’apaisant.
 
Quelle que soit la formule adoptée, l’important est de respecter les habitudes du rituel tous les soirs pour que votre enfant ne perde pas ses repères.  
Enfin, le rituel de coucher ne doit pas être une occasion pour votre enfant de repousser l’heure du dodo : sa durée ne doit pas dépasser quinze minutes et il est préférable d’éviter d’enchaîner les rituels avec les deux parents !
  • Des horaires réguliers , lui donner son doudou dont il reconnaît l’odeur et qui le rassure, lui chanter une berceuse,  jouer avec les mobiles suspendus au dessus de son berceau…sans oublier le câlin du soir.
  • Ne pas vérifier tout les quarts d’heure qu’il dort en ouvrant la porte, risquant ainsi de le réveiller s’il s’est endormi.
  • Ne pas venir immédiatement dans sa chambre dès qu’il pleure. Attendre quelques instants afin de vérifier qu’il se rendorme seul.
  • Un bébé pleure souvent quelques instants au cours de son sommeil et se rendort rapidement. Les parents apprennent rapidement à reconnaître les pleurs nécessitant leur intervention.
  • Éviter les sirops sédatifs sans avis médical et ne pas le punir en le mettant au lit.

Le sommeil varie en fonction de l’age et de l’environnement. Les rythmes de l’enfant évoluent. Votre enfant a besoin de régularité, de sécurité et de tendresse afin de favoriser la mise en place de son rythme de sommeil. Faites lui et faites vous confiance et n’hésitez jamais à demander conseil ou à consulter.

Nathalie Lebreton : psychologue clinicienne (Université Lyon II)                                                                                                     article du blog " au clair de la lune.fr " ici " link "

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 16:51

Le «doudou» appelé objet transitionnel (D. Winnicott) est défini comme un objet auquel le nourrisson est particulièrement attaché. Cet objet particulier va permettre à l’enfant de supporter l’angoisse de séparation d’avec sa mère. C’est ce qu’on appelle un objet de substitution.

Objet transitionnel

Dans les années 50, D. WINNICOTT, pédiatre et psychanalyste britannique, découvre que l’enfant utilise un objet défini comme « transitionnel » pour se séparer de sa mère, sa présence est fondamentale dans le développement psychologique, cognitif et intellectuel de l’enfant. Sa présence assure le bon développement de l’enfant.

L'objet transitionnel : Doudou

L'objet transitionnel : Doudou

Lors de ses premiers mois, votre bébé vit dans l’idée que la mère est un prolongement de lui-même, le doudou, substitut maternel présente un effet apaisant. Ce lien avec le doudou s’établit au moment où la mère, retourne à ses occupations et ne répond plus de manière systématique à toutes les demandes de l’enfant. Le doudou a alors pour fonction de faire la transition entre le monde extérieur et l’enfant, c’est un lien symbolique entre la mère et l’extérieur.
Selon Winnicott, cet objet va permettre à l’enfant de réunir la réalité intérieure et la réalité extérieure. Cette réalité intérieure appartient au bébé ; elle est constituée de ce qu’il perçoit du monde extérieur, modifié par ses propres fantasmes. Ce doudou va l’aider à fabriquer un espace intermédiaire entre lui et sa mère. Particulièrement important au moment du coucher, le doudou devient un repère rassurant dans toutes les situations angoissantes pour l’enfant.
Processus d’individualisation, nécessaire au développement du jeune enfant et de frustration à travers le vécu de manque, l’enfant va mettre en place une stratégie de réassurance. Quand la mère n’est pas là le doudou devient rassurant et aide l’enfant à mieux vivre la séparation.

Intérêt du doudou

D’après des études comportementales et de psychologie, l’objet transitionnel apparaît entre quatre et six mois, au moment du sevrage mais il accompagne l’enfant bien après celui-ci. Il est le premier objet investi n’appartenant pas au corps de l’enfant il est une première voie vers l’autonomie.

En moyenne, l’enfant reste très attaché à son doudou jusqu’à l’âge de 6 ans. Après quoi, il est capable de gérer

Doudou girafe

Doudou girafe

seul le manque et la frustration. Il désinvestit l’objet affectivement au profit de nouvelles relations avec le monde extérieur (familier ou étranger). L’objet désincarné devient alors un formidable support de développement de l’imagination, et un outil pédagogique comme le montrent de nombreux ouvrages jeunesse qui mettent en scène des doudous dans les situations de la vie quotidienne. A travers ces histoires, les enfants apprennent à adapter leurs réactions aux situations du quotidien.
Dès l’âge de 4 ans, l’enfant pourra néanmoins apprendre à se détacher de son doudou. Pour l’aider, les adultes doivent poser des limites. Pas de doudou à table, passage en machine obligatoire tous les 15 jours par exemple. Petit à petit, l’enfant supportera son absence et ne le réclamera plus qu’à l’heure du coucher. En revanche, l’adulte ne devra jamais utiliser le doudou à des fins punitives en le menaçant de lui confisquer par exemple. Il a pour lui une fonction sécurisante et rassurante. L’en démunir reviendrait à renforcer ses peurs et son mal-être.

Conclusion

Première expression d’un désir d’autonomisation, le doudou revêt une importance capitale dans la construction de la personnalité de l’enfant.
Loin d’être un simple jouet, le doudou participe au développement psychique et intellectuel de l’enfant. Il lui permet de trouver les ressources nécessaires à la gestion du manque et de la frustration. Il est donc un allié… à ne pas négliger !
Quoi qu’il en soit l’important reste le sentiment de sécurité que procure le doudou à l’enfant et bien souvent aux parents …

Nathalie Lebreton : psychologue clinicienne (Université Lyon II)                                                                                                      article du blog " au clair de la lune.fr " ici " link "

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 09:59

IMG_0501.JPG   IMG_0504.JPG   IMG_0503.JPG   IMG_0505.JPG   IMG_0502.JPG                                                   nounou utilise son couloir pour stocker les jouets .

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 09:34

IMG_0445.JPG   IMG 0443                                                                       nounou garde tout les emballages en carton pour coller les coloriages, c'est mieux pour créer des mobiles et autre travaux manuel .IMG_0446.JPG  petit coin stockage de matériel pour le bricolage. IMG_0449.JPG   IMG_0450.JPG  IMG_0451.JPG   IMG_0452.JPG                                        je sais pas pour vous mais moi j'adore etre organisé, je classe tout dans des classeurs, les gabarits, les modèles trouvé sur le net, les recettes de colle, peinture, pate a modeler  etc ...

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 09:31

IMG_0411.JPG  

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 09:19

IMG_0384.JPG   IMG_0402.JPG  IMG_0498.JPG   IMG 0499 IMG_0500.JPG   IMG_0496.JPG  IMG_0497.JPG   IMG_0414.JPG

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